Créer une entreprise en Suisse : avantages et fonctionnement

La Suisse est une destination de choix pour développer une entreprise. Elle fait partie de ces pays où la qualité de vie est particulièrement élevée. Pour cette raison, vous avez une chance de réussir et de bénéficier d’un revenu satisfaisant. À condition, bien évidemment, de lancer des offres pertinentes pour le marché. Comme tout autre pays, elle a ses propres réglementations quant à la création d’entreprise.

Pourquoi de nombreux entrepreneurs choisissent-ils de s’établir en Suisse ?

Il n’est presque pas étonnant de voir de plus en plus d’entrepreneurs étrangers s’implanter en Suisse. En effet, celle-ci présente bien des avantages aussi bien pour la fiscalité que pour le climat social. Il est toutefois important de connaître les obligations administratives et les démarches à respecter pour la constitution d’une société en Suisse.

En ce qui concerne la fiscalité, la Suisse se trouve parmi les pays où elle est intéressante pour les entrepreneurs. Les impositions sont généralement faibles comparées aux autres pays européens. Le montant va dépendre du canton et de la commune où vous choisissez d’établir votre entreprise. Il est défini en fonction de votre activité, du type et de la durée de l’implantation.

La Suisse étant un pays fédéral, les impositions s’appliquent à trois niveaux, au niveau national, cantonal et communal. Et ce, quelle que soit la forme juridique de votre entreprise. Vous êtes également soumis à deux formes d’imposition, l’impôt sur le bénéfice et l’impôt sur le revenu. L’impôt fédéral direct prélevé sur le bénéfice est fixe et unique pour toutes les entreprises. Il est de 8,5 %. Les impôts cantonaux sur le bénéfice et sur le capital, en revanche, varient en fonction du taux établi par chaque canton. Ils se trouvent en général entre 2 % et 25 % pour l’impôt sur le bénéfice, et entre 0,05 % et 6 % pour l’impôt sur le capital. Ils peuvent être fixes ou suivre un barème progressif.

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Quant au droit social et à la masse salariale, la Suisse reste un pays compétitif. Le salaire est certes, plus élevé. Mais les charges salariales sont plus ou moins réduites. D’une manière générale, les coûts salariaux sont donc faibles par rapport à la moyenne internationale.

La création d’entreprise en Suisse pour les étrangers : les conditions à respecter

Les réglementations à suivre sont différentes selon que vous soyez un ressortissant d’un pays de l’UE – Union européenne – et de l’AELE – Association européenne de libre-échange, ou d’un pays tiers qui n’est pas membre de ces deux associations d’États.

La création d’entreprise pour les ressortissants de l’UE et de l’AELE

Les ressortissants des États membres de l’UE et de l’AELE, excepté les Roumains et les Bulgares, bénéficient de l’accord sur la libre circulation des personnes. Si vous êtes un citoyen de ces pays, vous avez le droit de vivre en Suisse, de travailler et de développer une activité indépendante dans le pays.

En tant qu’entrepreneur indépendant, l’autorisation de séjour, d’une validité de 5 ans, suffit pour travailler en Suisse. Lors de l’enregistrement, vous devez toutefois avancer les preuves de l’existence de votre activité, un business plan, un numéro de TVA, une inscription au registre du commerce ou les chiffres comptables.

Pour la création de l’entreprise, vous avez le choix quant à la forme juridique, société anonyme, à responsabilité limitée, raison individuelle, société en nom collectif ou en commandite. Les prescriptions de résidence sont toutefois différentes pour chacune d’elles. Pour une raison individuelle, il faut une autorisation d’établissement ou de travail.

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Si vous comptez implanter une société à responsabilité limitée, l’un des associés, celui qui représente l’entreprise, doit résider en Suisse. Il en est de même pour une société anonyme. Pour celle-ci, le représentant doit être une personne résidant dans le pays.

Enfin, pour une société en nom collectif et en commandite, les autorisations d’établissement et de travail sont requises.

Si vous souhaitez acquérir un bien immobilier, en tant que ressortissant de l’UE résidant en Suisse, vous bénéficiez des mêmes droits qu’un citoyen suisse. Pour les non-résidents, ces mêmes droits sont valables uniquement si le bien immobilier est utilisé à des fins commerciales.

La création d’entreprise pour les ressortissants des pays tiers

Pour pouvoir exercer une activité indépendante en Suisse, les ressortissants des pays qui ne sont pas membres de l’UE ou de l’AELE doivent disposer d’une autorisation d’établissement. Les époux de citoyens suisses ou de personnes titulaires de cette autorisation ont également le droit de développer une telle activité.

Les ressortissants des États tiers sont amenés à déposer une demande auprès des autorités cantonales. Ils doivent remplir les conditions personnelles requises pour rester en Suisse. Ils sont également obligés de fournir des preuves pour l’influence positive et durable de leur entreprise sur le marché du travail suisse.

Quant à la création de l’entreprise, les conditions sont presque les mêmes que pour les ressortissants de l’UE. Il faudra une autorisation de travail ou d’établissement pour une société à raison individuelle, les deux pour une société en commandite et en nom collectif. Pour une SARL, la société doit être représentée par au moins un résident. Quant à la SA, au moins une des personnes en droit de la représenter doit résider en Suisse.

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Faire appel à une fiduciaire pour l’accompagnement en création d’entreprise : les avantages

Une société fiduciaire est un organisme qui fournit des conseils et un accompagnement sur-mesure aux créateurs d’entreprise. Elle s’occupe des démarches pour la création de l’entreprise, et même de sa gestion entière. Pour lancer vos activités, vous pouvez donc compter sur l’aide d’un cabinet tel que Rister.

Les cadres d’intervention de ces cabinets sont très étendus. Le service peut d’ailleurs être personnalisé selon vos besoins. Les avantages d’une telle collaboration sont évidents, surtout pour les entrepreneurs étrangers. En effet, les experts mandatés par ces fiduciaires ont une meilleure connaissance du marché. Ils peuvent donc vous fournir une vision globale et objective, qui vous aidera pour positionner votre entreprise.

De même, ils connaissent et maîtrisent les législations relatives à la création d’entreprise. Ils peuvent ainsi vous aider pour le choix de la structure juridique ainsi que pour les déclarations auprès des autorités compétentes. Le partenariat avec une fiduciaire peut être poursuivi après les premières démarches de création de votre entreprise. Elle peut ainsi continuer à vous faire part de ses conseils pour le pilotage de votre entreprise et prendre en charge sa gestion financière, traitement des mouvements comptables, élaboration des comptes annuels, gestion du personnel et administration des salaires, gestion des assurances.

Quant au coût, cette externalisation vous permet de maîtriser votre budget. Vous bénéficiez en effet d’un service sur mesure, adapté en fonction de vos besoins et de vos moyens financiers. Elle est d’autant plus pratique pour les entreprises qui ne peuvent pas déployer des moyens importants afin de maintenir un salarié en interne. Des services d’experts au meilleur prix, c’est ce que vous promet une fiduciaire.